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Tendinite

Dossier - La tendinite du sportif

Ah les affres d’une tendinite !!! Vous savez cette douleur lancinante, pareille à cette sensation où l’on vous cisaille le tendon comme une baguette de violoniste effectuant son va et vient sur les cordes. Mais ici la musique produite est loin d’être agréable pour le sportif. Dites adieux aux tendinites et lisez ce qui suit.


La tendinite est une douleur vive connue de nombreux sportifs, qui nécessite parfois de longues semaines de coupures forcées, il est pourtant simple de prévenir son apparition.
Inflammation d’un ou plusieurs tendons, la tendinopathie est souvent localisée prés d’une articulation qui empêche tout mouvement du membre touché selon les degrés de blessure. D’abord gênante, une tendinite ignorée ou mal soignée devient très vite un supplice très douloureux qui peut dégénérer. Il est parfois nécessaire de recourir à l’opération chirurgicale !!
Sans dramatiser sachez que la tendinite n’est pas une fatalité et qu’un minimum d’attention doit être porté pour l'éviter.


Boit assez et la tendinite t’ignorera
Le corps produit sans cesse des déchets qui circulent via le flux sanguin. Ainsi l’alimentation, l’effort physique, l’oxydation organique participent activement à l’accumulation de ces résidus que draine les liquides corporels (sang). Si le drainage est insuffisant, des dépôts se forment sur les tendons, ils se solidifient, cristallisent et provoquent à chaque mouvement d’articulation de vives douleurs.
Être à l’écoute de vos sensations, du feedback du corps qui vous renvoie des signaux d’alertes (pincement, gêne à l’accomplissement d’un geste, l'apparition d'une rougeur)… Une tendinite apparaît la plupart du temps en situation de sous hydratation pendant ou en dehors des activités sportives et se manifeste donc souvent pendant l’effort, quand les muscles sont chauds. Une fois installée, celle ci se rappelle constamment à votre bon souvenir dans les moindres faits et gestes du quotidien.
Si il est facile de contracter une tendinite il est délicat de s’en débarrasser. Règle numéro : 1 boire pour " huiler " les articulations et nettoyer les tendons de ses mauvais cristaux formés par l’acide urique.

L’acide urique et urée, le cocktail toxique
Les taux d’acide urique et l’urée déterminent le niveau d’élimination des déchets issus de la dégradation alimentaire, et notamment des protéines. Un taux sanguin et urinaire élevé (hyperucémie), constitue une des preuves flagrante d’une mauvaise hydratation , qui engendre fatigue musculaire et risque tendineux élevé.

Ais-je droit à la viande ?
Vous avez peut être déjà entendu que la viande était mauvaise pour la santé des tendons du sportif notamment parce qu'elle acidifierait le sang et apporterait des toxines (purines) ralentissant l’élimination de la fatigue. L'acidification est due à toute absorption de protéines au niveau intestinale : pour qu'une protéine soit absorbée, il faut un ion H+ (acide) et ce quelle que soit la nature de la protéine (végétale ou animale).
Les toxines contenues dans la viande proviennent plutôt des conditions d'élevage et d'abattage des animaux que des caractéristiques intrinsèques de la viande. Il est donc à vous de prendre le soin de choisir votre viande. De plus, l'accumulation des toxines (tendon, ligament) dans l'organisme est le plus souvent du à un manque d'apport hydrique qui diminue la diurèse (vu plus haut).
Rien à l’heure actuelle ne permet de dire qu’il faut éliminer la viande rouge lors de tendinite.

Sport et acidité
Des études ont démontrées que seul le sport engendrait une hausse de l’acide urique (s’expliquant par une faible hydratation) et que l’apport de viande dans les 6 heures post effort n’avait aucune incidence sur le taux d’acide urique. Pour en finir avec ce sujet notons qu’un apport en protéines maigres animales est un atout pour la réparation musculaire post effort (viande, poisson, œuf, laitage) car ces aliments contiennent des protéines incomparables de haute valeur biologique.

Les aliments diététiques anti tendinite
Une tendinite nécessite une diététique appropriée et orientée afin de réduire le temps de guérison ou d’éviter son aggravation. Pour cela orientez-vous vers des aliments hypotoxiques diurétiques et alcalins.
Il faut donc observer une diététique qui élimine le trop plein de résidus acides, en privilégiant les légumes comme les asperges, poireaux, artichauts et pissenlits. Les agrumes et les yaourts, malgré leur goût acide en bouche épongent l’acidité sanguine contrairement aux idées reçues, ils sont à consommer trés largement en cas d’inflammation.
Les tisanes sont à préférer au thé et au café dans cette période à risque. Celles aux queues de cerise s’avèrent un choix intéressant.

A éviter…
En revanche les sucres raffinés comme les sodas (coca…) le chocolat, confiseries, pâtisseries et autres sources sucrées raffinés non naturelles et vendues à profusion dans les commerces, sont pourvues d’un très fort potentiel acide; qui empoisonnent, encrassent et affaiblissent de façon prouvée les cellules hépatiques détoxicatrices (foie) musculaires, articulaires et tendineuses et ont un effet cariogène sur les dents.  Pour ne citer que quelques exemples frappants. De façon générale il faut se limiter aux boissons énergétiques, surtout lors de période à risque.
Les aliments gras ( pas + d’1g/kg/j de lipide) produisent des dérivés très acides qui s’avèrent être une hérésie pour la santé des tendons surtout en période de fatigue intense. Ainsi les fromages à pâte ferme, pressée et cuite (beaufort, emmental, comté), les biscuits apéritifs (chips), la charcuterie, saucisson, pâté de foie, rillettes, les épices, l’alcool, les graisses cuites, les gibiers et viandes fortes ou fumées, les oléagineux, le chou et les sucres inutiles que sont les confiseries et pâtisseries, sont à réduire fortement jusqu’à rémission des troubles.

Les dépistages médicaux
Commencer par en savoir plus sur l’origine de vos douleurs.
 - Un examen clinique par palpation.
 - Examen radiologique.
 - L'échographie.
 - l'IRM

Les traitements
Ils sont symptomatiques et comprendront l’association de la modulation ou de l’arrêt des activités sportives, suivant la localisation et l’intensité de l’atteinte,
 - à la cryothérapie gazeuse (froid intense et élevé) ou glaçage manuel ;
 - à la physiothérapie anti-inflammatoire : ionisation, salicylée, ultrasons, laser ;
 - MTP (massage transverse profonds) ; 
 - à la technique du crochetage ;
 - à la thérapie par onde de chocs ;
 - à la kinésithérapie (étirements posturaux, progressivité du groupe musculaire concerné, reprogramation neuromusculaire (proprioception dans les laxités, travail d’amplitude articulaire dans les raideurs) ;
 - au travail excentrique manuel ou mieux sur machine isocinétique ;
 - aux anti-inflammatoires non stéroïdiens dans les formes aiguës invalidantes.

Petits trucs maison
 - Dés les premiers signes de pincements, il est primordial de mettre la zone concernée en repos, même bref.
 - Buvez de l’eau diurétique (eau de source ou plate) pour accélérer la diurèse (quantité d’urine émise) " laver " les tendons de ses impuretés en faisant baisser son poison principal : l’acide urique.
 - 3 glaçages/jour d’une durée de 20 mn chacun sur la zone responsable des douleurs. En pratique : 1 sac plastique fin de glaçons pillés enrobés dans un torchon humide. Procédez par rotation douces sur et autour de la zone cible, sans brûler la peau, l’apparition d’une rougeur est normale.
 - Pratiquez des MTP " massage en transverse ", pratique effectuée en kinésithérapie. Il suffit de masser le tendon vigoureusement et perpendiculaire à l’axe de ce dernier, le massage ne doit pas être agréable, il faut solliciter le tendon pour l’aider à se débarrasser des dépôts de cristaux qui s’y accroche. env. 2 massages /j de 5 mn.
 - Les étirements passifs et actifs (stretching) suivit d’une bonne hydratation participent efficacement au drainage des toxines pensez-y !!
 - Des produits comme tissus gel, ketum gel, application physiopack (poche de liquide qui stocké à très basse température reste molle) percutalgine (Attention ne pas en faire des cataplasmes et demandez conseil à votre médecin) peuvent vous aider, il faut cependant bien lire la notice.
 - Bryonia 7CH 3 granules 5 x/j ou Belladonna 5 CH 3 granules 3x/j pour l'homéopathie
 - Pour le bien être de votre estomac, foie et intestin les anti inflammatoires ne sont conseillés qu’après avoir utiliser toutes les méthodes dites douce citée précédemment qui peuvent se réveler sans succès.

Autres causes :
 - Un matériel inadapté
 - Un matériel neuf
 - Un changement de terrain d'entraînement (sol dur/sol mou)
 - Une modification hasardeuse et trop brusque de son matériel habituel
 - Une gestuelle incorrecte
 - Une hygiène bucco-dentaire (abcès) négligée… sont autant de facteurs déclencheurs de tendinite.

Conclusion
Il est inutile de forcer sur un début d’inflammation et le sportif doit être convaincu que le repos reste le plus sûr moyen d’éradiquer une tendinite sur le long terme. Il faut déterminer l’origine du mal en procédant par élimination des facteurs déclenchent.

autre

Le terme "tendinopathie" est plus utilisé par les spécialistes que "tendinite". La terminaison –ite signifie inflammation, or toutes les atteintes ne sont pas de ce type. Du célèbre "tennis-elbow" à la tendinite du tendon d’Achille, nous vous présentons les mécanismes et les traitements de ces ennemis de nos articulations.

Tennis, cyclisme, course, sport de combat… les activités à risque de tendinopathie sont nombreuses. Ces affections toucheraient près d’un tiers des sportifs. Si le coude est l’articulation la plus souvent concernée, ces atteintes du tendon peuvent atteindre l’épaule, le talon d’Achille ou le genou. Selon diverses sources de traumatologie sportive, la SOFCOT estime que les tendinites du genou concerneraient ainsi 23 % des consultations.

De l’inflammation tendineuse… à la rupture de tendon.

Tendinites et tendinopathiesLes tendinopathies recouvrent des pathologies différentes qui traduisent avec un degré de gravité variable une souffrance du tendon, depuis son inflammation jusqu’à sa rupture. Elles ont pour cible le genou, le coude, l’épaule et le pied.

La tendinite simple se caractérise par une inflammation (souvent douloureuse) sans lésion du tendon. Elle le fragilise tout au plus.

Il n’en va pas de même de la rupture du tendon, qui relève de la chirurgie notamment chez le sportif de haut niveau.

L’âge et le surpoids sont autant de facteurs d’usure susceptibles d’aggraver une tendinite et de favoriser ultérieurement une rupture. C’est d’ailleurs parmi la population âgée de 35 ans et plus que l’on observe une recrudescence des tendinites (30 %) comparativement aux 15-24 ans plus exposés aux entorses.

Tendons et ligaments : une structure identique

Imaginez un cordage tendu entre deux os, c’est ainsi que se présente un ligament. De structure identique et composé des mêmes fibres, le tendon bénéficie d’une plus grande élasticité mais d’une moindre solidité. Ceci lui confère à la fois sa plus grande résistance aux traumatismes en vertu de son élasticité mais une plus grande vulnérabilité aux phénomènes d’usure et de sollicitations excessives.

Il arrive que l’on transforme un tendon en ligament lorsque ce dernier n’est plus fonctionnel, au cours d’une autogreffe après rupture du ligament croisé antérieur du genou. Ce processus de ligamentisation que l’on fait subir au tendon repose sur leur structure très voisine. Elle va ainsi se modifier et adapter sa structure à son nouvel environnement et son nouveau rôle.

L’usure, liée à l’avancée en âge, mais aussi à l’hyper utilisation des articulations lors d’activités sportives, va progressivement favoriser l’inflammation du tendon et le passage à la chronicité. A l’inverse des entorses, on observe peu de tendinites d’origine traumatique.

Un diagnostic le plus souvent aisé

Un médecin compétent n’aura pas de difficulté à diagnostiquer une épicondylite (tendinite du coude) chez un joueur de tennis ou une tendinite du talon d’Achille chez un coureur ou un sauteur. Dans ces deux cas, les tendons se trouvent immédiatement sous la peau. Moins évidente, la tendinite de l’épaule dont sont victimes de nombreux lanceurs de poids ou celle du pied requièrent un plus grand doigté, les tendons ne se trouvant pas à fleur de peau.

Dans tous les cas, le diagnostic repose sur la connaissance du mécanisme incriminé, des circonstances de survenue de la lésion, un test musculaire et éventuellement la mise en évidence d’une tuméfaction.

Le recours éventuel à l’imagerie (échographie, parfois arthroscopie, plus rarement l’imagerie par résonance magnétique) permet de préciser le diagnostic en cas de besoin.

Le tennis-elbow : un modèle du genre

Extrêmement fréquent (33 %) chez le joueur de tennis qui sollicite en permanence la même articulation et répète les mêmes gestes selon la façon dont il tient sa raquette, le tennis-elbow requiert un traitement conservateur (sans intervention directe sur le tendon) dans un premier temps.

La prise en charge est locale et combine en premier lieu des séances de kinésithérapie et la prescription d’anti-inflammatoires pour calmer la douleur et réduire l’inflammation. Repos, infiltration (injection directe d’un dérivé de la cortisone au niveau du traumatisme), pose d’une orthèse (coudière élastique) pour protéger le coude suffisent habituellement.

L’autre versant du traitement - tout aussi indispensable - comporte des conseils de prévention prodigués par le médecin pour adopter un changement d’attitude ou d’équipements destinés à soulager le joueur dans la poursuite de son activité sportive.

La prise en charge 

La prise en charge est double : médicale et fonctionnelle, en cas de traitement conservateur.

Elle devient chirurgicale si la gravité de la forme clinique laisse envisager une rupture tendineuse (rupture du tendon d’Achille, rotulien ou de l’épaule) et la nécessité de réparer des tendons endommagés. Plus fréquente chez le sportif vieillissant, ce choix s’appuie sur l’imagerie pour préciser l’étendue des lésions et exige un long repos.

Certaines tendinites chroniques peuvent également bénéficier de la chirurgie.

Aujourd’hui de moins en moins acceptés par les patients, les traitements au long cours accusés de fragiliser les tendons (corticoïdes et infiltrations) sont prescrits avec une extrême prudence. Ces précautions ont permis de réduire le nombre de tendinites causées par ces produits.

Le comité de l'ASBH

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U9 : Mercredi 16h30-18h

U11 : Mardi + Vendredi 17h30-19h

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U15 : Lundi + Jeudi 18h30-20h

U18 : Lundi + Jeudi 18h30-20h

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   U11/U13 Mercredi 16h30-17h30

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